Le Togo interdit les importations de volaille en provenance du Ghana
Le 9 mai 2007, publié sur ufctogo.comLe Togo interdit, jusqu’à nouvel ordre, les importations de volaille vivante, abattue, des œufs et poussins d’un jour en provenance du Ghana, où des cas du virus H5N1 ont été découverts dans une ferme avicole en avril dernier, a appris mercredi APA de source officielle.
« Le Togo, soucieux de se prémunir contre cette maladie, renforce les mesures contenues dans un arrêté interministériel du 25 octobre 2005 portant interdiction d’importation de volailles et de leurs produits dérivés en provenance des pays infectés », indique un communiqué du ministère togolais de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche parvenu mercredi à APA.
Ce renforcement des mesures se traduit par l’interdiction jusqu’à nouvel ordre des importations de volailles vivantes, abattues, œufs et poussins d’un jour en provenance du Ghana, précise la même source.
Yves Madow Nagou, ministre togolais de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, également président du comité interministériel de prévention et de lutte contre la grippe aviaire au Togo, a demandé à la population de saisir les services vétérinaires de ‘’tout cas de mort subite et massive de volailles ou d’oiseaux sauvages’’.
Depuis février 2006, les autorités togolaises ont lancé un plan national de lutte contre la grippe aviaire.
Dans ce plan, il est question d’un système d’alerte national, de la formation des personnels médicaux et du renforcement de la surveillance.
Des actions de sensibilisation de la population à travers des médias ont été lancées par l’entremise du ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche du Togo.
En juillet 2006, le comité interministériel de prévention et de lutte contre la grippe aviaire a présenté aux bailleurs de fonds et partenaires internationaux son plan d’action contre la grippe aviaire qui devrait coûter près de 3 milliards de FCFA ( 6.005.405 dollars).
Dès le déclenchement de la pandémie, le gouvernement togolais a pris des mesures de protection, dont l’interdiction de l’importation des volailles et le renforcement des contrôles au niveau des diverses frontières du pays.
A ces mesures se sont ajoutées l’inscription de la grippe aviaire, hautement pathogène, sur la liste des maladies prioritaires des réseaux de surveillance épidémiologique des maladies animales et humaines au Togo et l’assistance technique aux éleveurs.
Le Togo compte plus de 10 millions de têtes de volailles, selon la direction de l’élevage et de la pêche.
APA - Lomé (Togo)