Près d’un millier de manifestants à Paris contre le "coup d’Etat" au Togo
Le 20 février 2005, publié sur ufctogo.comQuelque 900 personnes, selon la police, parmi lesquels des Togolais, ont manifesté dimanche à Paris pour dénoncer le "coup d’Etat militaire" au Togo et demander le départ du président investi Faure Gnassingbé.
Les manifestants se sont rassemblés place de la République pour se rendre à la Nation à l’appel du Comité de Vigilance pour la démocratie au Togo, une organisation de Togolais en France.
Ce Comité demande que "Faure Gnassingbé et sa clique quittent le pouvoir dans les heures qui suivent afin de laisser s’opérer pacifiquement la transition politique prévue par la constitution du Togo".
Il se félicite de la ferme position prise par la CEDEAO à l’encontre du président investi et lui demande de ne pas accepter "la proposition scabreuse de M. Gnassingbé Faure d’organiser sous 60 jours une élection présidentielle", a indiqué à l’AFP Sanvi Panou, le président du Comité.
Faure Gnassingbé a annoncé vendredi soir l’organisation d’une élection présidentielle dans le délai constitutionnel de 60 jours, avec l’intention d’assurer l’intérim jusqu’à la tenue du scrutin.
En rétorsion, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a imposé des sanctions au Togo, dont sa suspension de cette organisation.
Faure Gnassingbé a été désigné par l’armée après le décès de son père Gnassingbé Eyadéma, le 5 février, et ce choix a été avalisé par les députés grâce à une révision express de la Constitution.
AFP