RSF proteste contre l’interpellation d’un journaliste au Togo
Le 20 avril 2000, publié sur ufctogo.comReporters sans frontières (RSF) a demandé jeudi la libération du directeur de publication de l’hebdomadaire togolais "L’exilé", accusé de diffamation à l’encontre de la famille du président Gnassingbé Eyadéma.
Dans un communiqué transmis à l’AFP à Abidjan, l’association de défense de la liberté de la presse indique avoir demandé dans un courrier au procureur de la République du Togo de "bien vouloir faire en sorte qu’Hippolyte Agboh soit libéré et ne soit pas condamné par la justice".
RSF, qui précise "ne pas se prononcer sur le fond de cette affaire" et rappelle "aux journalistes leur devoir de vérification des informations", souligne que d’après l’ONU "l’emprisonnement en tant que condamnation de l’expression pacifique d’une opinion constitue une violation grave des droits de l’Homme".
L’interpellation de M. Agboh avait été annoncée le 17 avril, après la parution d’un article dans le numéro du 13 avril de son journal, rapportant qu’une fille du président Eyadéma avait été tuée dans un accident de la circulation à Lomé. Les autorités ont démenti et M. Agboh a été incarcéré dans l’attente de son procès.
AFP