Le département d’État Américain dénonce les imperfections de l’élection au Togo
par Département d’État des États-Unis , le 28 avril 2005, publié sur ufctogo.com
Le département d’État dénonce les imperfections de l’élection au Togo
Texte du communiqué du département d’État
Évoquant les imperfections de l’élection présidentielle qui a récemment eu lieu au Togo, le département d’État a exhorté à la formation d’un gouvernement de réconciliation nationale au Togo afin de « guérir les divisions politiques et (...) de donner la priorité aux réformes » qui aboutiront à « l’organisation d’élections crédibles, transparentes et équitables le plus rapidement possible ».
Nous donnons ci-dessous le texte du communiqué que le département d’État a diffusé le 27 avril.
Département d’État des États-Unis
Bureau du porte-parole
Le 27 avril 2005
Communiqué de M. Adam Ereli, porte-parole adjoint
Résultats provisoires de l’élection présidentielle au Togo
La légitimité de l’élection présidentielle au Togo n’est pas à la mesure des aspirations des Togolais et de celles des amis du Togo au sein de la communauté internationale. Des irrégularités au niveau de l’inscription sur les listes électorales et de la distribution des cartes d’électeurs avant le vote, ainsi que des imperfections dans le déroulement du scrutin le jour de l’élection, soulèvent de sérieuses questions sur l’exactitude des résultats provisoires annoncés le 26 avril.
Les États-Unis s’associent à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et à l’Union africaine pour demander la formation d’un gouvernement de réconciliation nationale au Togo, avec la participation des principales forces politiques du pays. Un tel gouvernement pourrait guérir les divisions politiques et donner la priorité aux réformes de la Constitution et du code électoral afin d’organiser le plus rapidement possible, dans l’esprit des 22 engagements que le gouvernement togolais a pris l’année dernière vis-à-vis de l’Union européenne, des élections totalement crédibles, transparentes et équitables.
La violence n’est pas la réponse au problème. Tous les chefs politiques togolais ont la responsabilité de s’assurer que leurs partisans restent calmes et évitent les confrontations violentes.
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