Quand le piment chasse le goût !
par Destination Santé , le 2 septembre 2006, publié sur ufctogo.com
Quand le piment chasse le goût !
Mauvaise nouvelle pour les amateurs de plats épicés. Et notamment de piment rouge ! En effet, ce délicieux condiment diminue notre sensibilité aux autres saveurs. La coupable, c’est la capsaïcine, le composé chimique caractéristique du piment.
Ce dernier supprime le goût du sucré et de l’amer. Celui du salé et de l’acidité ne semblent pas affectés par son action. Lorsque la capsaïcine arrive sur les papilles gustatives, les récepteurs sensoriels du goût envoient au cerveau un message de douleur. Il en est de même pour les boissons gazeuses. Alors si vous voulez garder un minimum de goût, limitez donc votre consommation de piment !
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Du Viagra dans les buissons ?
- Photo Anita Patterson Peppers-Fotolia
Imaginez qu’a chaque fois que vous éprouvez une attraction sexuelle votre corps se mette à... briller intensément. C’est le cas de la luciole ! Ce petit ver, qui à longtemps fasciné les scientifiques, utilise en fait la lumière pour faire sa cour. C’est le monoxyde d’azote (NO) qui permet aux lucioles de commander leurs émissions lumineuses. Les choses se passent au niveau de leur ventre. Il renferme en effet une grande quantité de photocytes, des cellules spécialisées dans l’émission de lumière. Lesquelles ne réagissent qu’en présence d’oxygène. Le phénomène de luminescence se produit alors au terme d’une action oxydative. De la pure chimie donc, tant pis pour le romantisme !
Ces photocytes renferment des mitochondries, minuscules organes source d’énergie pour tous les êtres vivants. Mais également grands consommateurs d’oxygène. C’est la raison pour laquelle les lucioles ne brillent pas en permanence.
En revanche, dès lors qu’un signal émis par leur système nerveux stimule la production intracellulaire de monoxyde d’azote, les mitochondries cessent de respirer. L’oxygène libéré est, par ce biais, rendu disponible pour assurer la luminescence des photocytes. Notre ver d’un centimètre de long peut enfin commencer son spectacle... et attirer sa belle. Le plus drôle de l’histoire - à moins que ce ne soit attendrissant - c’est que le fameux Viagra fonctionne lui aussi grâce au NO. Mais sans faire briller semble-t-il. Rien n’est jamais parfait !
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La contrefaçon, toujours une tromperie et parfois un crime !
Pour l’OMS, un médicament contrefait est « un produit dont la composition et les principes actifs ne répondent pas aux normes scientifiques. Il est inefficace et souvent dangereux pour le patient ». Or la contrefaçon prend des formes très diverses.
Et elle peut concerner aussi bien des produits de marque que des produits génériques. Il existe en fait, trois sortes de médicaments contrefaits : d’abord les médicaments contenant les principes actifs du produit original, mais avec un emballage imité ou sans emballage du tout. Le stockage en vrac de ces produits est une pratique répandue mais dangereuse. Un conditionnement de qualité est en effet essentiel à la protection du médicament contre la chaleur, l’humidité, le soleil...
Il arrive aussi que la copie renferme bien les principes actifs requis, mais en quantités insuffisantes. Ou qu’elle renferme d’autres principes actifs que ceux présents dans le vrai médicament. Une porte ouverte à tous les abus. Il arrive enfin que le produit contrefait ne renferme aucun principe actif. Une sorte de placebo qui se pare du nom d’un vrai médicament. Et qui peut tuer en privant un malade des soins dont il a besoin.
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Quand la religion terrasse le stress !
La relation entre la santé et l’irrationnel attire décidément l’attention, outre-Atlantique. A en croire une étude américaine, foi et (bonne) santé font ainsi bon ménage. Notamment pour les patients en attente de chirurgie cardio-vasculaire.
Moins anxieux avant l’opération, ils verraient leur risque de rechute réduit par rapport à des athées ou des agnostiques.
Le Pr Amy Ai, de l’université de Washington, s’est intéressée à 309 futurs opérés. Certains étaient croyants et d’autres pas. Jusque là, rien de très surprenant. Pourtant, « les croyants affichaient bien plus d’optimisme face à l’avenir. Ils avaient l’espoir de voir leur santé s’améliorer, et leur état psychologique était satisfaisant ».
Tout l’inverse des non croyants, plus pessimistes et davantage enclins à une attitude déprimée. Autant de paramètres qui selon l’auteur ,« sont susceptibles de favoriser une rechute. De nombreuses études l’ont déjà démontré ». La morale de cette histoire ? Croyez ce que vous voulez, mais croyez !
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