Education

Difficile normalisation de la situation à l’Université de Lomé

par La rédaction UFCTOGO.COM , le 16 juin 2011, publié sur ufctogo.com

 

La situation est toujours tendue à l’Université de Lomé depuis sa réouverture le 09 juin dernier après plus de deux semaines de fermeture suite à des mouvements de grève.

Mercredi, les forces de l’ordre ont réussi à mettre la main sur le président du Mouvement pour l’Emancipation de l’Etudiant Togolais MEET accusé d’haranguer des étudiants et d’entretenir le désordre.
Selon un communiqué rendu public par le Gouvernement togolais, « le mardi 14 juin 2011, les responsables du MEET ont organisé un sit-in sur le Campus universitaire et une marche sur la primature qui a été dispersée par les forces de l’ordre. Les manifestants ont alors sillonné le campus et ont appelé les partisans à revenir le lendemain sur le campus munis d’essence, d’allumette, de bâton, de machette et de lance pierre pour braver et chasser les forces de l’ordre, incendier des bâtiments et véhicules administratifs.

C’est ainsi que le mercredi 15 juin 2011, les meneurs de la contestation et leurs partisans se son à nouveau livrés à des actes de violence cassant les édifices publics de l’Université de Lomé et perturbant gravement le déroulement des activités pédagogiques. Les contrôle effectués par les forces de sécurité ont permis de trouver effectivement des pierres, signe manifeste d’un plan délibéré des responsables du MEET de poursuivre les troubles et la violence sur le campus universitaire de Lomé.

Face à cette situation, cinq (05) manifestants dont Monsieur ADOU Sébou, président du MEET et instigateur qui haranguait des dizaines d’étudiants acquis à sa cause, ont été appréhendés par les forces de l’ordre et gardés à vue aux fins des investigations nécessaires ».

Côté estudiantin, on rejette en bloc ces accusations qu’on qualifie de mensongères. A en croire M. Kondo Komlanvi secrétaire Général du MEET, les étudiants étaient à mains vides et leur slogan était « assigbalo tué ». Ce qui signifie « nous sommes à mains nues tuez-nous ».

Ici, on s’étonne de ce que les autorités togolaises considèrent les conclusions des discussions du 06 juin ayant permis la réouverture du Campus comme accords définitifs.
« Je voudrais rectifier quelque chose. Nous n’avons pas signé un accord mais un procès verbal de réunion. Puisqu’on nous avait dit dans la salle que les discussions se poursuivent. Nous avons travaillé sur certains points et on nous a proposé des palliatifs…Plus tard, nous avons appris sur les ondes que l’Université sera rouverte… En tout cas pour nous, il s’agit à travers les discussions de palliatifs. Et nous voulons une décision officielle mettant en vigueur ces palliatifs » a déclaré M. Kondo.

Ce jeudi 16 juin encore des mouvements ont paralysé les activités au campus où étudiants et forces de l’ordre ont à nouveau échangé le langage des pierres et des gaz lacrymogènes. Dans la ville aux alentours du campus, des étudiants ont érigé des barricades pour empêcher la circulation des forces de l’ordre à bord de leurs véhicules.

 

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